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Alayrac, jeudi 21 juillet 2011 14,5°C

La couverture nuageuse a maintenu la chaleur au sol mais les nuages sont toujours présents et le vent souffle fort ce matin. Le moment du petit déjeuner est à nouveau l’occasion de rappeler les « exploits » des animateurs pendant la veillée et de les taquiner à qui mieux mieux. Aujourd’hui c’est le départ pour la journée d’autonomie. Nous allons quitter définitivement ce superbe pré d’Alayrac après un temps spi un peu particulier où nous sommes conviés à partir pour un voyage intérieur à la rencontre d’un Inconnu que beaucoup d’entre nous n’ont jamais rencontré, si ce n’est par ouï- dire, et souvent en mal : Dieu En fait il nous est déjà demandé d’accueillir chez nous cet Inconnu. . Comme cette rencontre est un peu inquiétante de prime abord elle est divisée en plusieurs étapes bien délimitées. 1^ère étape : regarder si notre cœur est libre, s’il n’est pas encombré par des défauts, des misères, des vieilles rancunes qui en obstruent l’entrée, essayer d’éclairer les coins sombres, les endroits où l’on n’ose plus trop aller voir… 2^ème étape : s’adresser à cet Inconnu : lui montrer notre « musée des horreurs » et lui demander si, malgré tout, il accepte de venir chez nous. 3^ème étape : écouter l’Inconnu de toutes nos oreilles et de tout notre cœur, sans se laisser distraire par le voisin, la voisine ou le vent dans la bâche, ce qui signifie L’accueillir. On s’aperçoit alors que c’est tout ce qu’Il demande. Sa présence est synonyme de Joie et de Paix. Il ne désire qu’une chose : que nous acceptions régulièrement de Le recevoir comme aujourd’hui : en toute vérité et simplicité …Nous terminons par le chant Evenou Shalom Alerem qui correspond parfaitement à ce que nous venons de vivre.

Après cela les tentes sont démontées, les bâches repliées et tout est rangé dans le Clovis . Les jeunes se répartissent en diverses équipes pour faire la chasse aux papiers oubliés et effacer toute trace de notre passage. François Daniel va à la ferme pour remercier M. Le Vacher de notre part à tous. Il faut maintenant sortir le Clovis en passant par l’entrée de pré dont le sol est un peu alourdi par les pluies de ces derniers jours. Par malheur la batterie est à plat. Le poids du véhicule est tel qu’il ne sortira pas sans aide. Donc François arrime au crochet fixé à l’avant du camion une grosse corde. Chacun des participants : jeune ou animateur, tire de toutes ses forces sur la corde. .Petit à petit ces efforts conjugués permettent au camion de se retrouver sur la route goudronnée tandis que Madeline filme cet étrange cortège,.Les jeunes enfourchent ensuite leurs vélos et partent par équipes. Ils se sont répartis les provisions achetées hier, ont mis l’essentiel dans leurs sacs à dos et pris les cartes préparées par Matthias pour leur permettre de se repérer sur le Causse. Rendez-vous demain vendredi à 11h à Lanuéjols.